Physique et Métaphysique :  

Contes, légendes et poèmes soufis.

Symbolisme des images rencontrées sur les chemins de la Vouivre...

 

 


Vie, Légende et Miracles

de Monseigneur Saint Roch

 
d'après Jehan Phélipot (1494)

 


 
Messire Saint Roch, glorieux ami de Dieu, guérisseur des maladies de peau et de toutes sortes de pestilence, naquit vers 1350 sur les terres du Languedoc, en la ville de Montpellier, autrefois nommée Monté-Pestelario.
 
Ses parents, France et Jehan, étaient de nobles seigneurs terriens, véritablement nobles de la noblesse du coeur. Ils étaient fort âgés et n'avaient point d'enfant. Dame France pria un jour le doux Jésus et sa très sainte mère la glorieuse Vierge Marie de lui donner un fils qui serait tout entier dévoué à Dieu. L'Ange du Seigneur la visita et lui dit :
« O France, sois certaine que tu recevras sa grâce ».
 
France et Jehan eurent un fils ; il avait à la naissance une croix rouge empreinte sur son côté droit et fut baptisé du nom de Roch.
 
Elevé de façon fort chrétienne, Roch éblouit les siens, pendant son enfance, par la pratique de ses vertus. On prétend même que, dès sa naissance, et pour faire pénitence, il refusait de téter sa mère le vendredi!
 
Son père mourut quand il était encore très jeune en lui laissant quatre commandements :
  • Servir continuellement Notre Seigneur Jésus-Christ
  • Etre pieux et miséricordieux aux pauvres, aux veuves et aux orphelins.
  • Distribuer ses trésors.
  • Soigner les malades.
 
 
 
 
Eglise Sainte-Foy de Conques,
Bois, XVIIème siècle (déposé dans le cloître)

Sa mère mourut également quelques temps après. Il vendit alors tous ses biens, distribua l'argent aux pauvres et partit en pèlerinage pour Rome.
 
Lorsqu'il fut en Italie, il arriva dans la ville d'Agripendante. Or celle-ci était ravagée par une épidémie de peste.
 
 
 

« Le mal tuait en quelques heures et la contagion était si rapide qu'il suffisait de regarder un pestiféré pour être atteint du mal. »
Aussi quel émerveillement lorsque Roch se présenta à l'hôpital dont un dénommé Vincent avait la charge. Là, il guérissait les malades par le signe de la croix.
 
De même fit-il à Césenne (Italie) qui, par lui, fut délivrée de la peste.
 
 
 

A Rome ensuite, un cardinal natif du pays de Bretaigne fut aussi guéri par lui. Le Pape le reçut, lui remit ses fautes, et il resta trois ans dans la ville sainte.


De nouveau, il repartit sur les routes. Il soigna encore les malades à Plaisance, mais là, il attrapa la maladie.

 

Une nuit, l'ange du Seigneur le visita et lui dit :

« Roch, très dévot à Notre Seigneur Jésus-Christ, éveille-toi et lève-toi ; connais maintenant que tu es saisi de pestilence. » 
 

Gravure du XVIIIe s.
Il fut alors chassé par ceux dont il avait guéri le corps mais qui n'étaient pas guéris en vérité.
 
Il se réfugia dans la forêt.
Pour apaiser sa fièvre et soigner sa pestilence, l'Ange du Seigneur fit jaillir une source.
Pour apaiser sa faim terrestre, le chien du seigneur voisin nommé Gothard volait chaque jour un pain à son maître.
Grande réflexion dut faire Monseigneur Roch sur la guérison véritable qui n'est pas celle du corps, mais de l'âme, et sur le fait qu'à vouloir guérir les autres, on attrape leur maladie !


 
Le seigneur Gothard, attiré par le manège de son chien, le suivit et découvrit Roch au fond de sa retraite. Il se convertit, vendit ses biens et prit à son tour l'habit de pèlerin.
L'Ange visita de nouveau Roch et lui dit :
« Retourne en ton pays car tu seras délivré et guéri de la pestilence dont tu es oppressé. »
 
Monseigneur Roch prit congé de Messire Gothard, le priant de ne jamais révéler son nom à quiconque, et reprit le chemin de Montpellier.
 
Passant par une province d'Alemaigne en guerre, il fut appréhendé comme espion et, refusant de dire son nom, il fut jeté en prison où il demeura cinq années, puis rendit son âme à Dieu après s'être confessé.

 
 
Gravure anglaise sur bois
 
XVème siècle
 
 

L'Ange de Dieu le conforta au moment de sa mort et une grande clarté merveilleuse et miraculeuse inonda sa cellule.
On trouva dans celle-ci une inscription en lettres d'or disant que "tous ceux qui prieront le glorieux saint Roch seront guéris de la peste".
On découvrit la croix rouge sur sa poitrine. Sa grand-mère maternelle le reconnut. Il fut enseveli solennellement.
 
 

Ibiza
 
En la noble cité de Venise repose le corps du glorieux ami de Dieu, et tant de miracles ont eu lieu jusqu'à ce jour qu'il n'est pas possible de les raconter.
Le premier eut lieu à Constance. En l'an 1414, le treizième jour du mois de juillet, le Concile de Constance se réunit. L'épidémie de peste survint.
 
Un jeune homme, inspiré par l'Esprit Saint, demanda que l'on requiert l'aide de Monseigneur Saint Roch et l'épidémie s'arrêta miraculeusement.
 
Depuis ce temps, dans toutes les provinces de France et d'Europe, le culte de saint Roch s'est répandu et il fut longtemps le saint le plus populaire dans les campagnes.


 
 

 

Les Chants et les Dits de Saint Roch
 
publiés dans
 
« Du Cheminement Initiatique imagé

par Saint Roch
 
et sa vie exemplaire

d’après les Enseignements d’Emmanuel»
 
Régor
 
 
 
Editions Les Amis du Désert

 
      Ce livre de 170 pages, au titre calligraphié, se présente sous une belle couverture bleue, illustrée de la photographie d’une statue de Saint Roch exposée au Musée d’Issoudun (Berry), et ornée de coquilles Saint-Jacques.
     Sur l’image, le saint dévoile la plaie de sa jambe ; il est entouré de l’ange compatissant et du chien fidèle tenant dans sa gueule une miche de pain.
 
      Le livre est illustré d’une vingtaine de gravures anciennes et de photographies de statues de saint Roch, en provenance de diverses régions de France, ainsi que de dessins qui embellissent les titres calligraphiés de chaque chapitre.
 
      Si le texte est de Régor, il est indiqué que les Enseignements cités en italique ont été « transdits » par Emmanuel, connu par ailleurs comme auteur de nombreux ouvrages.
Qu’en dit Régor en exergue :
 
« Mon Maître m’a mis sur le Chemin de saint Roch,
et celui-ci parla à mon cœur tant et si bien
que je vous fais ici récit
de ses Chants et de ses Dits. »
 
      Ces Chants et Dits exposent le Cheminement initiatique de tout humain sur terre, l’imageant par la légende d’un saint très populaire, non canonisé par Rome d’ailleurs, qui n’a rien écrit, qui n’a fondé aucun ordre religieux, qui n’a rien dit et qui a toujours souhaité rester anonyme.
Mais qu’est un saint en vérité, sinon l’une des multiples filières de l’Energie de la Vie, tout comme le sont les Anges ?

 
 

 

Livre diffusé par Les Amis du Désert, BP 144, 75263 Paris Cedex 06
et par l'auteur 
 robert-regor.mougeot
Adresse(s) de messagerie :
 
robert-regor.mougeot@worldonline.fr


Voir :
http://saintroch.energie-manifestee.net/
 

 

L'Energie manifestée

par Saint Roch

 
 
170 pages - 26 illustrations. Prix 14 Euros + 2 Euros de frais de port.
Edition Les Amis du Désert - BP 144 - 75263 Paris Cédex 06.
 
   
 
Où est raconté
le Cheminement
de Messire Saint Roch,
guérisseur des malades.

Où il est dit comment,
tout au long de sa Vie,
il fut secouru
par l'Ange et par le Chien.

Où il est montré comment
en vérité,

Il guérit encore actuellement.

 
 

Où il est dit ce qu'est
notre Pèlerinage sur cette Terre,
à l'exemple du sien.

 
 
 

 

La Légende de Monseigneur Saint Roch


Saint Roch, glorieux ami de Dieu,
guérisseur des maladies de peau
et de toutes sortes de pestilence,
naquit en des temps fort anciens à Montpellier,
autrefois Monté-Pestelario.

Ses parents étaient seigneurs terriens,
véritablement nobles de la noblesse du coeur.
Ils étaient fort âgés et n'avaient point d'enfants.
Son père s'appelait Jehan.
Sa mère, Dame France, pria le Seigneur
de lui donner un fils qui soit dévoué à sa cause.
L'Ange du Seigneur la visita et lui dit :
« O France, sois certaine que tu recevras sa grâce ».

L'enfant eut, à la naissance,
une croix rouge empreinte sur son côté droit.
Il fut baptisé du nom de Roch.

Il perdit ses parents très jeunes.
Il vendit alors tous ses biens,
distribua l'argent aux pauvres
et partit en pèlerinage pour Rome.
Lorsqu'il fut en Italie,
il arriva dans la ville d'Agripendante.
Or celle-ci était ravagée par une épidémie de peste.
Roch se mit à soigner les malades
et à les guérir par le signe de la croix.
De même fit-il à Césenne qui, par lui,
fut délivrée de la peste.
A Rome ensuite,
un cardinal fut aussi guéri par lui.

De nouveau, il repartit sur les routes.
Il soigna encore les malades à Plaisance,
mais là, il attrapa la maladie.
Il fut alors chassé par ceux qu'il avait guéris
et grande réflexion dut-il faire sur la guérison véritable
qui n'est pas celle du corps,
mais de l'âme
et sur le fait qu'à vouloir guérir les autres,
on attrape leur maladie !

Il se réfugia dans la forêt.
Pour apaiser sa fièvre et laver sa blessure,
l'Ange du Seigneur fit jaillir une source.
Pour apaiser sa faim terrestre,
le chien du seigneur voisin volait chaque jour
un pain à son maître.

Le seigneur Gothard,
attiré par le manège de son chien,
le suivit et découvrit Roch au fond de sa retraite.
Il se convertit, vendit ses biens
et prit à son tour l'habit de pèlerin.

Puis l'Ange visita de nouveau Roch et lui dit :
« Retourne en ton pays, car tu seras délivré
et guéri de la pestilence dont tu es oppressé. »

Roch reprit le chemin de Montpellier.
Refusant de dire son nom à quiconque
et traversant une province en guerre,
il fut appréhendé et jeté en prison
où il demeura cinq années.

L'Ange le réconforta au moment de sa mort
et une grande clarté inonda sa cellule.
On trouva dans celle-ci
une inscription en lettres d'or disant que
tous ceux qui prieront le glorieux Saint Roch
seront guéris de la peste.
On découvrit la croix rouge sur sa poitrine.
Il fut enseveli solennellement.

Depuis ce temps,
dans toutes les provinces de France et d'Europe,
le culte de Saint Roch s'est répandu
et il fut longtemps
le Saint le plus populaire dans les campagnes.

 

 
   
 
   
 
Saint Roch, l'Ange et le Chien (XVIème siècle)
intérieur de l'église.Ervy-Le-Chatel (Aube)
 


LA SOURCE D’EAU VIVE JAILLIT DU ROC
 
« Plus puissant que Moïse, le magicien de l’âme a frappé leur cœur :
une source immortelle en jaillit.* »
 
  
Gavure du XVIIIème siècle.
 
Dans la Légende de saint Roch, celui-ci, atteint de la peste,
se réfugie dans la forêt et reçoit le secours de l’Ange
qui fait jaillir une source pour étancher sa soif
et laver sa blessure

et du chien du seigneur voisin qui volait chaque jour
un pain à son maître
 
pour l’apporter à Roch.
 
 &&&
 Si le chien toujours représenté symbolise l’ énergie tellurique,
l’Ange qui l’est plus rarement symbolise l’énergie cosmique.
 &&&
 Dans les représentations naïves et populaires
qui peuplent encore les églises de nos campagnes,
l’Ange compatissant intervient de diverses façons :
 L’Ange verse avec une fiole de l’eau ou tout autre produit sur la cuisse de Roch et tient dans l’autre main une étoffe pour l’essuyer comme ci-dessus.
 Parfois l’Ange soulève la robe de bure de Roch
et bénit la plaie pour la guérir.


 
 
 
Cathédrale Saint-Urbain de Reims.

 L’ange soulève délicatement la robe
et caresse délicatement la plaie.


 
 
Basilique de Saint-Bertrand-de-Comminges.
 
 
 
Basilique Saint-Andoche à  Saulieu (Saône et Loire).
 
Ici, l'ange soulève la robe du saint
et pose délicatement sa main gauche sur la plaie

pour la soigner de sa main droite


 
 
 Maison du tourisme à Ricey, Aube.

 Là, il soulève le manteau de Roch,
dévoilant sa jambe pour montrer
la cicatrice de la plaie enfin guérie.

 
 
 Cathédrale Saint-Etienne de Troyes.
 
L’Ange tient un gobelet contenant le baume guérisseur
et badigeonne la plaie avec un pinceau pour la soigner.
Frontispice de la vie de saint Roch par Maldura, 1495.
 
 
 
Il arrive même qu’un ange porte le pain
tandis que l’autre soigne la blessure.

 
 
Illustration d’une prière ancienne.
Gravure, Allemagne.
 
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 *Edouard Schuré, Les Grands Initiés.
 
 

 
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